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Voyages de Lilou

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15 septembre 2015

Une parabole - issu d'une hagiographie réelle, dite "le souffle de bébé"

 Un chanteur d’opéra.

 Dans une chambre, quelque part dans une grande métropole. Demain sera son tout premier rôle. Ce sera, si tout se passe bien, le début et le lancement de sa carrière, après tant et tant d’efforts durant les études et stages. Il est sous stress, une angoisse de ne pas être à la hauteur… demain sur scène, devant tant de milliers de spectateurs avertis… Il dort la peur au ventre… et si demain, je perds ma voix… Terribles pensées nocturnes… Incapable de trouver le sommeil réparateur… Il pense trop à sa voie, son instrument si fragile…

  Or cette nuit-là, dans son hôtel, chambre d’à côté. Un bébé qui a faim. Il pleure, il crie. Il ne cesse de hurler ! Et sans interruption. Après la tétée, le nourrisson continue sa symphonie de cries et de pleurs.

   Le chanteur est décomposé. Déjà qu’il avait du mal à trouver le sommeil. Et c’est le pompon : la torture du cri d’un enfant, surtout celui des autres car les siens, on s’en accommode en proie à l’insomnie lui-aussi. Il est agacé et ces pleurs qui durent, ces cris stridents ininterrompus…

  Ce n’est pas possible de pleurer des heures et des heures durant toute la nuit !

 Et là, révélation et rire du chanteur. Il remercie le bébé comme jamais en dépit de cette gêne sonore peu mélodique à ses oreilles. Il rit et trouve l’apaisement. Par la grâce du tout, par le jeu du rien d’un nourrisson… Il comprit !

  Le chanteur se dit : « cela fait des heures et des heures que ce nourrisson pleure… Et la force du cri reste la même ! Incroyable, comment est-ce possible ? »

   Oubliant le sommeil tant rêvé, il se mit au diapason du chant du bébé et à écouter avec attention. Et il comprit, forcément. Ce nouveau-né découvre la vie à pleine dents, mais il découvre surtout la vie extra-utérine. Pour crier, il n’use pas de ses cordes vocales, mais il utilise encore le diaphragme, qui lui permet de contrôler de manière inconsciente et naturelle son souffle de vie… Voilà pourquoi sa voix ne peut pas s’enrouer !

   Le chanteur envoya une pluie de gratitudes car il savait désormais qu’il allait encore grandir dans sa pratique professionnelle. Il décida dès le lendemain de muscler et d’entraîner son diaphragme. Car il comprit que contrôler son souffle avec son diaphragme, c’est économiser ses cordes vocales et les préserver… Il fit un bond dans sa technique vocale et devint l’un des plus grands chanteurs connus…

 " Eclaircissements réflexifs" : 

 La vie est comme un opéra : il en faut du souffle pour trouver les justes harmoniques de notre place ici-bas sur terre.

Que nous enseigne cette histoire ? Que le plus insignifiant, un élément inopportun peut nous enseigner une fine et subtile vérité, à l’image du cri agaçant de bébé devenant ensuite le souffle de vie du diaphragme.

 Etes-vous alors suffisamment attentif aux détails inattendus, aux signaux faibles présents ici et là pour en extraire les connaissances et informations utiles correspondant à votre situation et profil de vie ?

 Tout est dans le regard, qui est un égard au monde qui nous entoure… Votre regard et votre espérance ont la capacité de transformer le négatif en positif, le blocage en opportunité, le problème en solution, le renoncement en possible… y croyez-vous ?,  car il suffit de pas grand-chose souvent…

 

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14 juin 2015

Ne croyez pas une chose parce que beaucoup de gens en parlent...

 

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Ne croyez rien sur la foi des Traditions alors qu'elles sont en honneur depuis de longues générations et en de nombreux endroits.


Ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginés, vous persuadant qu'un Dieu vous l'a inspiré.


Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres.

 

Ne croyez pas une chose parce que beaucoup de gens en parlent.


Après examen, croyez en ce que vous avez expérimenté vous-même et reconnu raisonnable et conformez-y votre conduite.


Siddharta Gautama, Bouddha

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